Formation universitaire

Je suis psychologue diplômé d’état, titre obtenu à l’issue d’un cursus de cinq années universitaires. Je satisfais aux exigences qui permettent, par ailleurs, de faire légalement usage du titre de psychothérapeute (l’usage de ces deux titres est strictement réglementé et donne lieu à une immatriculation par l’ARS).

J’ai d’abord eu l’honneur d’effectuer mes trois années de Licence à l’Université de Bourgogne : c’était alors l’une des rares facultés  françaises à offrir des enseignements couvrant l’ensemble des champs d’application de la psychologie (i.e. psychopathologie clinique, psychologie cognitive, sociale, développementale, différentielle… ). Ces instructions diversifiées m’ont sensibilisé à une vision complète (biopsychosociale) du fonctionnement humain. En outre, la formation à la méthodologie scientifique couplée à mon intérêt pour la psychologie expérimentale a motivé mon choix de me spécialiser en neuropsychologie clinique.
J’ai réalisé mes deux années de Master à l’Université de Savoie, à Chambéry, berceau historique de la neuropsychologie française. En ce lieu j’ai pu approfondir mes connaissances à propos des neuropathologies acquises et développementales.

500 heures de stages de professionnalisation m’ont permis de développer ma pratique et d’acquérir un savoir-faire clinique, tant dans la démarche diagnostique que dans les prises en charge rééducatives de patients cérébrosés.

Formations post-universitaire

Le secteur de la santé mentale est en plein essor et la Recherche est fertile en nouvelles découvertes. Pour être en mesure d’offrir les meilleurs soins, tout psychologue est déontologiquement tenu de mettre à jour ses connaissances. C’est pourquoi il se forme toute sa vie à l’acquisition de techniques et d’outils sans cesse plus performants.
L’exercice de la psychologie en libéral expose à recevoir des demandes sur des problématiques très variées. C’est pourquoi en complément de ses compétences techniques, le professionnel doit aussi se doter d’une grande flexibilité et d’une culture générale. De tels impératifs ont motivé mon ouverture sur des paradigmes parfois décentrés du champ de la psychopathologie (p. ex. le développement personnel, la théologie, l’épistémologie…).

Au quotidien cette formation repose sur des lectures variées, la revue d’articles scientifiques, des échanges professionnels à l’occasion de congrès, colloques, ateliers de formations ou supervision.
Choisir un métier qui expose à la souffrance psychique d’autrui nécessite une bonne connaissance préalable de soi-même (axiomes, vulnérabilités, biais idéologiques…). A cet égard j’ai bénéficié d’un regard externe sur mes angles-morts à travers un accompagnement en psychothérapie durant plusieurs années.
J’ai commencé à m’intéresser aux Thérapies Comportementales et Cognitives via des ouvrages, avant d’investir dans des modules de formation centrés sur des problématiques particulières (p. ex.  un modules animé par Bernard Pascal sur la prise en charge du trouble de la personnalité borderline via la Thérapie des Schémas).

En 2018, j’ai entériné cet intérêt par mon engagement sur un cursus de formation complet répondant aux critères d’accréditation par l’association européenne de TCC (EABCT).
Parallèlement, je me forme (en dilettante) à l’utilisation de l’ennéagramme au CEE d’Eric Salmon. J’ai par ailleurs complété mon panel d’outils thérapeutiques en me familiarisant avec l’Entretien Motivationnel (Rollnick et Miller), la Thérapie Interpersonnelle (TIP) ou encore la Communication Non Violente (CNV).

Parcours professionnel

Avant d’ouvrir mon cabinet, j’ai exercé au sein d’équipes dans les services de plusieurs établissements de soins.
A l’origine j’étais exclusivement mobilisé en ma qualité de neuropsychologue pour réaliser des bilans à visée diagnostique. J’avais aussi la responsabilité d’animer et superviser des groupes de remédiation cognitive. J’officiais au contact de populations adulte et gériatrique, sur des problématiques en lien avec des pathologies neurodégénératives, vasculaires, inflammatoires et infectieuses.

Sous l’influence du très regretté Martial van der Linden, j’ai vite ressenti la nécessité de m’extraire du biais réductionniste auquel confine l’exercice de la neuropsychologie en milieu hospitalier. L’expérience m’a montré qu’il était souvent vain d’opérer sur le versant cognitif sans prendre en considération le vécu psychosocial.
J’ai donc fait l’acquisition d’outils recentrés autour du champ de la psychopathologie clinique pour devenir apte à prendre en charge  les problématiques d’étiologie organique et psychogène.
Sur les postes que j’occupais, mes prérogatives se sont alors progressivement étendues.
J’ai été sollicité pour la prise en charge en psychothérapie de certains patients, de leurs aidants et du personnel soignant. J’ai été mobilisé sur des groupes d’analyse des pratiques, sur l’encadrement et la supervision d’équipes, sur la mise en place d’actions de prévention et de formation à destination des familles et des professionnels de santé…

Souhaitant m’extraire d’un cadre assujetti à des politiques rarement compatibles avec l’intérêt premier des patients, j’ai finalement opté pour une transition sur un exercice en libéral à partir de 2017. Depuis cette date, l’accompagnement en psychothérapie est désormais l’activité principale pour laquelle je suis sollicité.