Neuropsychologie

Je réalise des interventions neuropsychologiques à destination des adultes et personnes âgées soucieuses de l’état de leur fonctionnement cérébral.

Muni d’une spécialisation universitaire en Neuropsychologie (Master 2), je mobilise mes compétences au service :

  • De personnes qui me consultent en première intention.
  • Des patients adressés par des professionnels du secteur médical et paramédical.
  • D’associations ou établissements de soins partenaires.

Au centre de toute intervention se trouve la réalisation d’un bilan neuropsychologique. Ce bilan vérifie l’intégrité des fonctions cognitives et émotionnelles à l’aide de mesures obtenues par l’intermédiaire d’outils psychométriques. Les fonctions cognitives correspondent à un ensemble d’opérations quotidiennes que le cerveau réalise pour permettre à l’individu de pouvoir répondre et s’adapter aux contraintes de son environnement. C’est pourquoi l’altération de ces fonctions engendre une réduction de l’autonomie de la personne. Identifier avec précision les fonctions déficitaires et celles préservées permet, outre les perspectives de rééducation, d’envisager des stratégies pour contourner les difficultés éprouvées dans la vie courante, et ainsi maintenir au mieux l’autonomie.

Les fonctions cognitives sont nombreuses et se déclinent sous plusieurs grandes catégories :

  • La mémoire (tout type et toutes modalités) : épisodique, sémantique, procédurale, antéro/rétrograde, visuelle/verbale, explicite/implicite.
  • L’attention (multimodale): soutenue, partagée, sélective, stratégies exploratoires.
  • Les fonctions exécutives : mémoire de travail, flexibilité mentale, planification, contrôle, inhibition, accès lexical, vitesse de traitement.
  • Les fonctions instrumentales : langage (verbal et écrit), aptitudes gestuelles (praxies), traitement visuo-perceptif, gnosies multisensorielles.
  • Les fonctions intellectuelles (globales) : raisonnement, abstraction de concepts, savoirs scolaires fondamentaux.
  • La cognition sociale : identification des émotions, analyse et compréhension des comportements sociaux, théorie de l’esprit.

Le bilan neuropsychologique aboutit à la rédaction d’un compte rendu d’analyse mettant en relief un profil cognitif clair, synthétique, compréhensible pour le patient, et directement exploitable par d’autres professionnels.

Selon l’origine et la nature des troubles susceptibles d’être relevés, je peux assurer toute ou une partie de la prise en charge :

    • Des séances de psychothérapie pour les troubles d’étiologie psychogène.
    • Des ateliers de renforcement et stimulation cognitive individualisés (ciblage spécifique des fonctions fragilisées avec valorisation et respect des centres d’intérêt du patient).
    • Du soutien, des formations et conseils à destination des aidants naturels.

Lorsque je ne suis pas en capacité d’assurer la prise en charge, je réoriente et assure la jonction avec un spécialiste adéquat.

En marge des problématiques habituellement couvertes par les établissements publics de soin (à visée essentiellement diagnostique ou rééducative), j’ai la possibilité d’accueillir des demandes plus singulières, mais non moins légitimes.

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de contextes dans lesquels un bilan neuropsychologique peut très légitimement être envisagé :

Suspicion ou suivi évolutif de troubles d’origine organique (lésions cérébrales) :

  • Vieillissement normal ou pathologique, évaluation périchirurgicale…
  • Maladies neurodégénératives: Alzheimer, Parkinson, Fronto-Temporale, vasculaire/mixte, maladie à corps de Lewy…
  • Pathologies infectieuses : VIH, méningo-encéphalitique herpétique, abcès cérébraux…
  • Pathologies inflammatoires / auto-immunes : sclérose en plaque, maladie de Charcot (SLA), maladie de Lyme…
  • Atteintes localisées : AVC, traumas crânio-encéphaliques, tumeurs, épilepsies…

Suspicion ou suivi évolutif de troubles d’origine psychogène :

Les troubles psychiques sont en rapport avec des modifications du métabolisme cérébral. C’est pourquoi ils sont souvent associés à des troubles cognitifs invalidants (parfois incompris et sous-estimés). En dehors de la psychiatrie institutionnelle, une vigilance toute particulière doit être portée sur la dépression, le trouble bipolaire, l’épuisement professionnel, le trouble de stress aigu ou post-traumatique, les victimes de maltraitances

Évaluation en contexte de pathologie psychiatrique :

Certaines maladies sont associées à d'importants troubles cognitifs. C'est notamment le cas pour la schizophrénie. Le processus de rétablissement passe par l'aménagement du poste de travail (p.ex. en ESAT) et l'usage de programmes de réhabilitation adaptés sur-mesure selon la nature et l'amplitude des déficits. Dans la prise en charge de ces maladies, se priver d'un bilan neuropsychologique revient à travailler en aveugle.

Meilleure connaissance de soi, orientation professionnelle :

L’examen neuropsychologique est un bon complément aux « tests de QI » lorsque l’on souhaite obtenir un profil cognitif de haute précision.
Couplé au bilan de compétences, il permet d’objectiver forces et faiblesses à des fins d’orientation ou de reconversion professionnelle.

Mesure préventive (réduction des risques d’erreurs de diagnostic et de prise en charge) :

Pour objectiver une quelconque modification du fonctionnement cognitif, il est toujours préférable de comparer les performances d’une personne à celles qu’elle avait obtenu à une date antérieure. C’est pourquoi il est très utile de réaliser un bilan initial à une période de la vie où aucune difficulté n’est encore manifeste (si possible entre 25 et 45 ans, lorsque l’efficience cognitive est à son apogée).

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter.

Je vous invite également à vous rendre sur la page des honoraires pour connaître les tarifs, modalités et conditions de règlement relatives à mes prestations.